Pour mieux comprendre
Le livreDans ce livre, chaque texte raconte une histoire. Une rencontre, un instant, un souvenir, une émotion. Rien n’a été écrit au hasard. Derrière chaque mot, il y a un vécu, une vérité ou un rêve.
Avant de plonger dans les textes eux-mêmes, j’ai choisi d’en présenter trois qui expliquent le contexte. Ils vous aideront à comprendre d’où vient ce livre, pourquoi il a été écrit, et ce qu’il cherche à transmettre.

Avant de plonger dans les textes eux-mêmes
j’ai choisi d’en présenter trois qui expliquent le contexte. Ils vous aideront à comprendre d’où vient ce livre, pourquoi il a été écrit, et ce qu’il cherche à transmettre.

L’Offrande des Confettis.
Le premier de ces textes s’intitule L’Offrande des Confettis. Il occupe une place particulière dans ce recueil, car il ne s’agit pas d’un simple poème : c’était, à l’origine, un véritable cadeau. Un geste d’amour pur, adressé à une personne qui, à ce moment-là, comptait plus que tout.
J’avais mis dans cette boîte, décrite dans le texte, bien plus que des objets. J’y avais enfermé mes espoirs, mes prières muettes, et ce que je n’osais pas toujours dire à voix haute. Chaque confetti, chaque mot, chaque symbole était choisi avec soin, chargé de sens. Ce n’était pas un présent comme les autres, c’était une offrande sincère, silencieuse, presque sacrée.
Ce texte raconte ce don fait sans attente, avec le cœur nu. Il parle de ce que l’on donne quand on aime en silence, sans certitude d’être entendu. Il parle aussi de ce qu’on perd, doucement, quand on croit pouvoir aimer pour deux, comme si la force de nos sentiments pouvait suffire à créer un amour réciproque.
L’Offrande des Confettis, c’est la mémoire d’un geste tendre et inutile. C’est la trace d’une foi qui n’a pas été récompensée, mais qui a existé, pleinement, intensément. Et cela, en soi, mérite d’être raconté.
Le Casse des Sentiments.
Le deuxième texte s’intitule Le Casse des Sentiments. Il prend la forme d’un récit presque cinématographique, à mi-chemin entre le poème et la fable. Mais derrière l’image du voleur, derrière l’ambiance feutrée et tendue d’un cambriolage nocturne, il y a encore une fois une vérité plus intime.
Ce voleur, c’est moi, ou peut-être chacun de nous, quand nous tentons d’atteindre ce qu’on pense pouvoir conquérir par la seule force de notre volonté, de notre patience, de notre sincérité. J’ai imaginé l’amour comme un trésor caché, un coffre protégé par mille pièges. Et moi, persuadé d’en être capable, j’ai voulu forcer cette porte, non par égoïsme, mais par excès d’espérance.
Ce texte raconte l’illusion de croire que l’on peut “gagner” un cœur. Que l’amour se mérite par des efforts, des gestes, des preuves. Mais certains sentiments ne s’arrachent pas. Ils ne se volent pas. Ils ne s’achètent pas. Ils ne s’exigent pas.
Le Casse des Sentiments, c’est le récit d’une tentative vaine, mais sincère. C’est le constat que, même avec les meilleures intentions du monde, on peut échouer à toucher l’autre. Parce qu’il faut plus que du courage pour être aimé : il faut une rencontre, un consentement du cœur, un mystère qui nous dépasse.


L’Éphémère Valse.
Le troisième texte s’intitule L’Éphémère Valse. C’est sans doute l’un des plus oniriques du recueil, mais aussi l’un des plus douloureux, car il parle de ce qui semble parfait… juste avant de s’effondrer. Ce texte est né d’un rêve, un vrai, ce rêve… je l’ai fait à douze ans.
Si intense qu’au réveil, il m’a laissé une sensation plus vive que bien des souvenirs réels.
Dans ce rêve, j’étais avec elle. Elle me regardait, me prenait la main, et l’on dansait. Il n’y avait plus de barrières, plus d’ambiguïté, plus de peur. Tout coulait, évident, simple, lumineux. C’était l’amour tel qu’on le rêve : libre, réciproque, beau. Pendant quelques instants, j’ai cru que tout était possible, que cette valse était peut-être le début d’une vérité.
Mais l’éphémère fait partie de la magie. Le rêve s’est effacé, et avec lui, l’illusion. L’Éphémère Valse raconte ce moment suspendu, mais aussi l’effondrement qui suit. Le retour brutal au réel, au silence, à l’absence. Et cette étrange douleur douce que l’on ressent quand on a touché du doigt quelque chose de trop beau pour durer.
Ce texte conclut cette trilogie d’ouverture.
Trois textes pour expliquer trois réalités : ce que j’ai offert (L’Offrande des Confettis), ce que j’ai tenté (Le Casse des Sentiments), et ce que j’ai espéré (L’Éphémère Valse). Ensemble, ils vous ouvrent la porte d’un livre écrit avec un cœur qui, bien qu’abîmé, n’a jamais cessé de battre.
